L'AAD en Europe
Les Pays-Bas, très avancés sur l'accouchement assisté à domicile (ADD)
En effet, 30% des Néerlandaises accouchent à la maison, 10% dans des structures spécialisées que la parturiente et son bébé quittent quelques heures après l'accouchement et 60% des femmes choisissent l'hôpital.
L'AAD affiche un chiffre considérable en comparaison à l'ensemble des autres pays européens où le taux d'accouchement à la maison avoisine seulement les 2% en moyenne.
Pourtant, le taux de mortalité infantile dans ce pays est identique aux autres pays européens. Il est de 3,8 pour 1000 naissances.
L'accouchement à domicile n'est donc pas à montrer du doigt en termes de sécurité. L'organisation du système de santé néerlandais permet de donner le choix aux futures mamans. L'AAD fait partie intégrante de la culture et des dispositifs de soins autour de la naissance. Cette prise en charge plus douce est encadrée par une sage-femme qui a toute sa place et est délimitée par des lois comme celle d'avoir l'obligation d'accoucher à moins de 30 minutes d'un hôpital.
Dans le monde, 90% des naissances se passent à la maison. Dans l'hexagone, on compte 1% d'accouchement à domicile, soit environ 4000 naissances par an. |
Depuis 1993, en Grande-Bretagne, l'AAD est inscrit dans le système de soin, avec l'obligation pour les sages-femmes travaillant dans les hôpitaux et leurs services d'accompagner les accouchements à domicile.
En Belgique, selon une enquête du CRIOC, 4% des accouchements se déroulent à domicile.
En Allemagne, les parturientes accouchent nombreuses en maisons de naissance, une alternative à l'accouchement à la maison. La péridurale, quant à elle, reste minoritaire en maternité.
En France, l'accouchement à domicile est de 1% et 80 sages-femmes libérales le pratiquent dans l'hexagone.
L'accouchement à domicile est un choix et un droit. Il est par ailleurs remboursé par la sécurité sociale. |
Les recommandations du NICE (National Institute for Heath and Care Excellence au Royaume-Uni, équivalent en France de la Haute Autorité de Santé) sont sans équivoque. Il incite les femmes enceintes à bas risque, notamment aux multipares, d'éviter l'accouchement à l'hôpital. Il propose un accompagnement entouré d'une sage-femme expérimentée pour un accouchement à domicile, pas trop éloigné d'une structure hospitalière.
Le NICE préconise pour la parturiente:
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Outre le bien-être pour la future mère et nouveau-né, le NICE recommande également ces pratiques médicales d'un point de vue économique. En effet, en France par exemple, un accouchement à domicile coûte aux alentours de 950 euros et dans un établissement médical 2650 euros. Soit près de 3 fois plus cher !
Sources : Babyfrance, Ipsis, liberation, rtbf, inpes, HAS, le figaro, wikipedia