Création des maisons de naissance
Face à la sur-médicalisation et aux gestes invasifs souvent présents lors de l'accouchement, un nombre croissant de femmes cherchent de nouvelles façons d'accoucher.
Devenir actrice de son accouchement, avoir la possibilité de gérer la douleur autrement et rendre cet événement plus doux, plus intime...autant de raisons qui conduisent les futures mamans vers de nouvelles alternatives.
L'émergence des maisons de naissance
Suite à la proposition de Madame la sénatrice Muguette DINNI, le parlement a adopté une loi en décembre 2013, approuvant l'ouverture de maisons de naissance à titre expérimentale, dans un premier temps. C'est une première en France, auparavant aucune structure similaire n'existait. La future maman avait le choix entre hôpital, la clinique ou l'accouchement à la domicile.
En Europe, la première maison de naissance a vu le jour en Suisse en 1985, suivie par l'Allemagne en 1986, puis elles se sont implantées en Suède, Autriche, Belgique, Grande-Bretagne, Belgique, etc...En France, il faudra attendre le 23 novembre 2015 pour bénéficier de l'application de la loi et de la création de neuf maisons de naissance à titre expérimental, installées aux quatre coins de la France et des DOM-TOM.
En Allemagne, la première structure date de 32 ans et aujourd'hui, on dénombre 150 maisons de naissance dans ce pays, un chiffre considérable ! Aux États Unis, la première maison de naissance a été ouverte en 1975. Il en existe de nos jours une centaine.
Une maison de naissance, qu'est-ce que c'est ?
Une maison de naissance est un lieu rattaché à une structure médicalisée, mais indépendante. Il y a peu de médicalisation, la future mère est considérée enceinte et "non malade". C'est uniquement une sage-femme qui accompagne tout au long de la grossesse, pendant l'accouchement et les jours qui suivent. Elle peut être soulagée pendant le travail et l'accouchement par l'acupuncture, les huiles essentielles ou bien l'homéopathie. Pendant l'accouchement la sage-femme intervient le moins possible, faisant confiance aux futurs parents.
Tout est fait pour faire de ce lieu un endroit intimiste, accueillant les mêmes pratiques et libertés prises à la maison. La parturiente a un grand lit, la possibilité de prendre un bain, d'aller sur un gros ballon, de se mouvoir, d'écouter de la musique, d'accoucher dans une position physiologique, etc... Et comme à la maison, il n'y a pas de péridurale. Cependant le suivi reste complet, semblable à l'AAD (Accouchement Assisté à Domicile).
C'est ainsi un bon compromis entre la maternité et la maison. L'accouchement reste naturel et intime, en respectant au mieux les besoins physiologiques de chacune avec l'assurance des urgences obstétriques à proximité, en cas de complications. Il y a peu de gestes invasifs : moins de 5% d'épisiotomie. Les contres-indications restent les mêmes qu'un accouchement à la maison. Les parturientes ayant des pathologies ou présentant des risques à l'accouchement ne sont pas autorisées à bénéficier de ces établissements alternatifs. Environ 80% des futures mamans le peuvent.
Neufs maisons de naissance expérimentales et françaises
Pour en savoir plus : Indications de la Haute Autorité de la Santé sur les bonnes pratiques d'un accouchement normal, Colletif inter associatif autour de la Naissance : le CIANE
Sources : france inter, legifrance, senat.fr, connexion française, comdesfemmes.HAS
L'émergence des maisons de naissance
Suite à la proposition de Madame la sénatrice Muguette DINNI, le parlement a adopté une loi en décembre 2013, approuvant l'ouverture de maisons de naissance à titre expérimentale, dans un premier temps. C'est une première en France, auparavant aucune structure similaire n'existait. La future maman avait le choix entre hôpital, la clinique ou l'accouchement à la domicile.
En Europe, la première maison de naissance a vu le jour en Suisse en 1985, suivie par l'Allemagne en 1986, puis elles se sont implantées en Suède, Autriche, Belgique, Grande-Bretagne, Belgique, etc...En France, il faudra attendre le 23 novembre 2015 pour bénéficier de l'application de la loi et de la création de neuf maisons de naissance à titre expérimental, installées aux quatre coins de la France et des DOM-TOM.
En Allemagne, la première structure date de 32 ans et aujourd'hui, on dénombre 150 maisons de naissance dans ce pays, un chiffre considérable ! Aux États Unis, la première maison de naissance a été ouverte en 1975. Il en existe de nos jours une centaine.
Une maison de naissance, qu'est-ce que c'est ?
Une maison de naissance est un lieu rattaché à une structure médicalisée, mais indépendante. Il y a peu de médicalisation, la future mère est considérée enceinte et "non malade". C'est uniquement une sage-femme qui accompagne tout au long de la grossesse, pendant l'accouchement et les jours qui suivent. Elle peut être soulagée pendant le travail et l'accouchement par l'acupuncture, les huiles essentielles ou bien l'homéopathie. Pendant l'accouchement la sage-femme intervient le moins possible, faisant confiance aux futurs parents.
Tout est fait pour faire de ce lieu un endroit intimiste, accueillant les mêmes pratiques et libertés prises à la maison. La parturiente a un grand lit, la possibilité de prendre un bain, d'aller sur un gros ballon, de se mouvoir, d'écouter de la musique, d'accoucher dans une position physiologique, etc... Et comme à la maison, il n'y a pas de péridurale. Cependant le suivi reste complet, semblable à l'AAD (Accouchement Assisté à Domicile).
C'est ainsi un bon compromis entre la maternité et la maison. L'accouchement reste naturel et intime, en respectant au mieux les besoins physiologiques de chacune avec l'assurance des urgences obstétriques à proximité, en cas de complications. Il y a peu de gestes invasifs : moins de 5% d'épisiotomie. Les contres-indications restent les mêmes qu'un accouchement à la maison. Les parturientes ayant des pathologies ou présentant des risques à l'accouchement ne sont pas autorisées à bénéficier de ces établissements alternatifs. Environ 80% des futures mamans le peuvent.
Neufs maisons de naissance expérimentales et françaises
- CALM, clinique des Bleuets, 16, rue Lasson, 75012 Paris
- Premier cri, clinique des Noriets, 12, rue des Noriets, 94400 Vitry-sur-Seine
- Un nid pour naître, 10, rue du docteur Heydenreich, 54000 Nancy
- Manala, Centre hospitalier, 23, avenue Louis Pasteur, 67600 Sélestat
- Doumaia, hôpital pays d'autan, 6, avenue de la montagne noire, 81100 Castres
- La maison, 8, rue du docteur Calmette, 38000 Grenoble
- Premières heures au monde, Hôpital Pierre Oudot, 30, avenue du midipôle, 38300 Bourgoin-Jallieu
- Le temps de naître, La clinique des eaux claires, Moudong sud, Baie Mahault, 97122 Guadeloupe
- Joie de naître, Hôpital Gabriel Martin, 38, rue Labourdonnais, 97960 Saint-Paul, La Réunion
Les maisons de naissance comme les A.A.D. coûtent peu cher à la sécurité sociale. Dans ces lieux, il y a évidemment moins de césariennes, d'épisiotomies, de forceps.. |
Pour en savoir plus : Indications de la Haute Autorité de la Santé sur les bonnes pratiques d'un accouchement normal, Colletif inter associatif autour de la Naissance : le CIANE
Sources : france inter, legifrance, senat.fr, connexion française, comdesfemmes.HAS
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