Comprendre la colère
La colère n'est ni bonne, ni mauvaise. La colère est est une émotion qui traduit une insatisfaction, une incompréhension, un vif mécontentement, s'exprimant par un emportement et des crises.
Que l'on soit un nouveau né, enfant ou adulte, la colère peut faire irruption à toute les étapes de la vie.
Elle représente un signal de frustration ou de violation du territoire.
Des causes biologiques
Les colères se manifestent essentiellement chez les petits enfants, elles surviennent plus fréquemment entre un an et demi et trois ans. Puis se raréfient avant quatre ans. Les enfants se sentent alors submergés d'émotions. La principale cause est l'immaturité de leur cerveau. Celui-ci est composé de plusieurs zones : l'hémisphère gauche, lié à la pensée logique et au raisonnement permet d'organiser les pensées et de les exprimer tandis que l'hémisphère droit, lié à l'intuition, aux émotions, à l'affectif, permet de communiquer par les canaux non verbaux (expression du visage, ton de la voix..). La partie basse du cerveau, dans lequel se trouve les fonctions primaires et où siègent les émotions telles que la peur, l'agressivité ou la colère, est activé grâce à l'amygdale. La partie haute du cerveau, le cortex préfrontal est plus évolué que l'amygdale. Il sert à l'empathie, à la réflexion et à la planification.
Le contrôle des émotions chez les enfants est difficile car bien que l'amygdale soit bien développée, le cortex préfrontal est immature et ce jusqu'à la fin de son apogée, à 25 ans! Or, cette partie haute du cerveau régule et apaise l'impulsivité.
Aussi les enfants de moins de trois ans mettent en alerte, essentiellement, l'hémisphère droit. Le gauche s'activera véritablement à la période des "pourquoi?". En prenant connaissance du fonctionnement cérébral de votre enfant, les colères seront sûrement mieux accueillies.
Dans quelle situation la colère surgit ?
Cette question essentielle permettra de décoder les prémisses d'une colère plus facilement et de trouver des stratagèmes afin de l'éviter. Est-ce que la colère survient lorsqu'il n'arrive pas à faire quelque chose? lorsqu'il doit partager? lorsqu'il est frustré? lorsqu'il a peur ou est anxieux? lorsqu'il désire davantage d'attention ou qu'il n'a pas ce qu'il convoite? lorsqu'il est contraint?
Cet état des lieux permettra de mettre en évidence les situations qui provoquent cette émotion intense.
Quelle posture adopter ?
Lors de colères, les enfants se retrouvent dans une situation désagréable, submergés par leurs émotions...aidons les! Avant tout il faut rester calme! S'énerver à son tour ne fera qu'accentuer les émotions négatives.
Si les situations déclenchantes ont été identifiées, il est possible :
En cas de crise, faire preuve d'affection, de compréhension et bannir les rapports de force. Cependant, pour arrêter la colère, ne cédez pas à la tentation de satisfaire ses désirs par ce biais. Il n'est par ailleurs absolument pas efficace de discuter ou d'expliquer quoique ce soit dans ces moments là. La discussion viendra dans un second temps, lorsqu'il sera calmé.
Des outils pour dompter ses émotions fortes
Il est essentiel de proposer à l'enfant des solutions de retour au calme en toute autonomie ou accompagné selon ses besoins, comme par exemple :
sources : apprendre à éduquer, naître et grandir, cairn infos, parentalité ludique,
Elle représente un signal de frustration ou de violation du territoire.
Des causes biologiques
Les colères se manifestent essentiellement chez les petits enfants, elles surviennent plus fréquemment entre un an et demi et trois ans. Puis se raréfient avant quatre ans. Les enfants se sentent alors submergés d'émotions. La principale cause est l'immaturité de leur cerveau. Celui-ci est composé de plusieurs zones : l'hémisphère gauche, lié à la pensée logique et au raisonnement permet d'organiser les pensées et de les exprimer tandis que l'hémisphère droit, lié à l'intuition, aux émotions, à l'affectif, permet de communiquer par les canaux non verbaux (expression du visage, ton de la voix..). La partie basse du cerveau, dans lequel se trouve les fonctions primaires et où siègent les émotions telles que la peur, l'agressivité ou la colère, est activé grâce à l'amygdale. La partie haute du cerveau, le cortex préfrontal est plus évolué que l'amygdale. Il sert à l'empathie, à la réflexion et à la planification.
Le contrôle des émotions chez les enfants est difficile car bien que l'amygdale soit bien développée, le cortex préfrontal est immature et ce jusqu'à la fin de son apogée, à 25 ans! Or, cette partie haute du cerveau régule et apaise l'impulsivité.
Aussi les enfants de moins de trois ans mettent en alerte, essentiellement, l'hémisphère droit. Le gauche s'activera véritablement à la période des "pourquoi?". En prenant connaissance du fonctionnement cérébral de votre enfant, les colères seront sûrement mieux accueillies.
Dans quelle situation la colère surgit ?
Cette question essentielle permettra de décoder les prémisses d'une colère plus facilement et de trouver des stratagèmes afin de l'éviter. Est-ce que la colère survient lorsqu'il n'arrive pas à faire quelque chose? lorsqu'il doit partager? lorsqu'il est frustré? lorsqu'il a peur ou est anxieux? lorsqu'il désire davantage d'attention ou qu'il n'a pas ce qu'il convoite? lorsqu'il est contraint?
Cet état des lieux permettra de mettre en évidence les situations qui provoquent cette émotion intense.
Un enfant qui a faim ou sommeil se mettra plus facilement en colère. Ce sont deux facteurs favorisant les crises. Il est donc important de veiller à changer le moins possible son rythme. |
Quelle posture adopter ?
Lors de colères, les enfants se retrouvent dans une situation désagréable, submergés par leurs émotions...aidons les! Avant tout il faut rester calme! S'énerver à son tour ne fera qu'accentuer les émotions négatives.
Si les situations déclenchantes ont été identifiées, il est possible :
- d'utiliser des méthodes de relaxation (posture, respiration..)
- de mettre en place des aménagements pour prévenir les situations à risque.
- de prendre l'enfant dans les bras si c'est possible, sinon rester à petite distance.
- de proposer un jeu simple ou une action drôle afin de capter son attention et l'extirper de son mal-être faisant ainsi baisser l'intensité du stress.
- de s'asseoir pour signifier qu'il n'y aura pas de conflit ou le désamorcer.
- de proposer un exutoire, en tapant sur un coussin ou en criant dans une boite à cris par exemple.
En cas de crise, faire preuve d'affection, de compréhension et bannir les rapports de force. Cependant, pour arrêter la colère, ne cédez pas à la tentation de satisfaire ses désirs par ce biais. Il n'est par ailleurs absolument pas efficace de discuter ou d'expliquer quoique ce soit dans ces moments là. La discussion viendra dans un second temps, lorsqu'il sera calmé.
Capter l'attention de l'enfant en ouvrant une fenêtre pour le détourner de sa colère. Puis une fois le retour au calme obtenu, s'occuper de ses sentiments. |
Des outils pour dompter ses émotions fortes
Il est essentiel de proposer à l'enfant des solutions de retour au calme en toute autonomie ou accompagné selon ses besoins, comme par exemple :
- dessiner ses émotions
- écrire ses émotions pour les plus grands
- identifier ses émotions grâce aux cartes à émotions
- se défouler à l'extérieur
sources : apprendre à éduquer, naître et grandir, cairn infos, parentalité ludique,