La CNV ou la communication non violente
La CNV nous invite à repenser notre manière de nous exprimer, de nous comporter, d'écouter et d'interagir dans une relation. Cette forme de communication positive et efficace, a été mise au point il y a 35 ans par Marshall Rosanberg, docteur en psychologie. Elle s'inspire aussi du mouvement de non violence mis en exergue par Mahatma Gandhi. Ce processus d'interaction constructif, a émergé en France il y a seulement une vingtaine d'années et connaît un intérêt grandissant depuis 10 ans. Elle est par ailleurs, enseignée de part le monde.
Pratiquer la CNV est bénéfique pour tous. Elle permet des relations plus respectueuses, saines et sincères, en clarifiant les demandes et les besoins de chacun, de façon posée. Une manière de révéler son empathie dans des échanges de qualité. Cette pratique est applicable dans tous les domaines : au sein de la famille, du couple, en milieu scolaire, dans les entreprises, dans le secteur social, dans le milieu pénitentiaire ou de la santé.
La CNV, s'ouvrir en acceptant les différences
C'est aussi transmettre à nos enfants les clés d'une meilleure communication avec les autres. Il en résultera un comportement différent, lors de nos demandes auprès des enfants lorsque nous souhaiterons, par exemple, qu'ils rangent leur jouets. Car les enfants auront envie de le faire! Sans contrainte, sans animosité, sans colère, sans cri, sans que vous les menaciez de punition ou de récompense.
Comment mettre en place la CNV ?
Le processus de cette communication bienveillante se décompose en quatre étapes : communiquer son observation, exprimer ses sentiments, exprimer ses besoins, puis formuler sa demande.
Si l'enfant ne se sent pas accusé, avec des mots à connotation négative, il rangera plus volontiers.
Rester factuel et dire l'essentiel permet de passer un message positif et clair.
Il est cependant constructif d'exprimer son mécontentement sans agressivité.
Par exemple : au lieu de dire " j'en ai marre de tout ce bazar dans ta chambre", je dirais "ça me gène que ta chambre ne soit pas rangée". En formulant par "je", j'exprime mon émotion sans accabler mon enfant.
Par exemple: "j'ai besoin que tu ranges ta chambre, ainsi toute la maison sera rangée et je me sentirai mieux, d'autant que tu risques de te faire mal en tombant sur un jouet". En explicitant les besoins et en donnant du sens à la requête, l'enfant comprend et entend davantage la demande.
Afin d'impliquer davantage l'enfant, il est intéressant de lui poser des questions: "où vas tu ranger tes jouets, comment vas tu t'y prendre ?" Le rendre acteur de sa démarche le motivera davantage.
Les changements dans les relations arriveront à force de pratique et d'attention quotidienne. L'application de cette méthode est très positif pour tous.
Sources : CNVformations, lesprosdelapetiteenfance, apprendre à éduquer, actimomes, adozen, nicolassarrazin
Pour en savoir plus :
Marshall Rosanberg a écrit le livre "les mots sont des fenêtres ou bien ce sont des murs" qui initie à la communication non violente
le livre "Education émotionnelle de la maternelle au lycée" est proposé en téléchargement sur le site de l'association pour l'éducation émotionnelle.
Pratiquer la CNV est bénéfique pour tous. Elle permet des relations plus respectueuses, saines et sincères, en clarifiant les demandes et les besoins de chacun, de façon posée. Une manière de révéler son empathie dans des échanges de qualité. Cette pratique est applicable dans tous les domaines : au sein de la famille, du couple, en milieu scolaire, dans les entreprises, dans le secteur social, dans le milieu pénitentiaire ou de la santé.
La CNV, s'ouvrir en acceptant les différences
C'est aussi transmettre à nos enfants les clés d'une meilleure communication avec les autres. Il en résultera un comportement différent, lors de nos demandes auprès des enfants lorsque nous souhaiterons, par exemple, qu'ils rangent leur jouets. Car les enfants auront envie de le faire! Sans contrainte, sans animosité, sans colère, sans cri, sans que vous les menaciez de punition ou de récompense.
Comment mettre en place la CNV ?
Le processus de cette communication bienveillante se décompose en quatre étapes : communiquer son observation, exprimer ses sentiments, exprimer ses besoins, puis formuler sa demande.
- Communiquer son observation
Si l'enfant ne se sent pas accusé, avec des mots à connotation négative, il rangera plus volontiers.
Rester factuel et dire l'essentiel permet de passer un message positif et clair.
- Prendre soin des sentiments
Il est cependant constructif d'exprimer son mécontentement sans agressivité.
Par exemple : au lieu de dire " j'en ai marre de tout ce bazar dans ta chambre", je dirais "ça me gène que ta chambre ne soit pas rangée". En formulant par "je", j'exprime mon émotion sans accabler mon enfant.
- Communiquer sur ses besoins
Par exemple: "j'ai besoin que tu ranges ta chambre, ainsi toute la maison sera rangée et je me sentirai mieux, d'autant que tu risques de te faire mal en tombant sur un jouet". En explicitant les besoins et en donnant du sens à la requête, l'enfant comprend et entend davantage la demande.
- Faire une demande sans exiger
Afin d'impliquer davantage l'enfant, il est intéressant de lui poser des questions: "où vas tu ranger tes jouets, comment vas tu t'y prendre ?" Le rendre acteur de sa démarche le motivera davantage.
| Prendre le temps d'écouter ce que l'enfant a à dire être à l'écoute d'autrui et de soi-même permet d'éviter les situations problématiques. |
Les changements dans les relations arriveront à force de pratique et d'attention quotidienne. L'application de cette méthode est très positif pour tous.
Sources : CNVformations, lesprosdelapetiteenfance, apprendre à éduquer, actimomes, adozen, nicolassarrazin
Pour en savoir plus :
Marshall Rosanberg a écrit le livre "les mots sont des fenêtres ou bien ce sont des murs" qui initie à la communication non violente
le livre "Education émotionnelle de la maternelle au lycée" est proposé en téléchargement sur le site de l'association pour l'éducation émotionnelle.
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