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Des solutions alternatives pour imaginer l'avenir en Occitanie

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Infos (14)

Mon sapin de Noël : L'acheter, le louer ou le fabriquer?

Le traditionnel sapin de noël est un incontournable pendant les fêtes de fin d'année, surtout si nous avons des enfants ou petits-enfants. Le conifère aux airs de fête, fait son apparition dans le salon pour une durée n'excédant généralement pas plus de 2 à 3 semaines. Pour minimiser l'impact environnemental et faire un geste en faveur de la durabilité, quel sapin doit-on acheter ?
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Les Furoshikis, une alternative durable aux papiers cadeaux

La magie de Noël laisse derrière elle des tonnes de papiers cadeaux froissés et déchirés, qui n'ont servi qu'un court instant à emballer nos étrennes. En effet, à peine découvre t'on nos surprises que les emballages sont jetés et malheureusement peu recyclés ! A usage unique, ces empaquetages ont une durée de vie extrêmement courte et deviennent très vite des déchets. Cependant les alternatives existent afin d'enrayer ce "prêt à jeter ! " Il est possible, très facilement, d'inverser la tendance avec deux solutions à portée de main !
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Des cheveux recyclés pour dépolluer les océans

Thierry Gras est coiffeur et dépollueur. Il a créé il y a plus 5 ans l'association Coiffeurs justes à Saint Zacharie dans le Var. L'objectif de la structure est ingénieuse : recycler les cheveux coupés qui sont habituellement jetés à la poubelle dans les salons de coiffures.
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Des sacs isothermes en chanvre!


Cinthia Born et Elodie Madebos sont deux couturières et collaboratrices Lotoises. Elles dirigent une entreprise au nom original : " Le mouton givré".

Dès le mois de septembre 2019, les deux femmes lanceront une gamme de sacs isothermes en chanvre et feutre de laine. Tout a été pensé pour offrir des produits durables et biodégradables!

La rencontre d'une couturière et d'un agriculteur

Cinthia, fille et petite fille de commerçants, est mariée à un agriculteur et vit dans la ferme familiale près de Figeac. Cette femme passionnée a connaissance du monde agricole. Elle explique avoir fait un triste constat : "90% de la laine française est exportée en Chine pour être réexportée en produits finis dans les magasins français!  Les filatures ont ainsi disparu du paysage français, au fil des décennies, au profit  d'une manoeuvre à moindre coût en Chine." L'idée lui vient alors de revaloriser la laine dans l'hexagone avec sa collaboratrice Elodie.

Du local et du bio

Revaloriser le chanvre et la laine
Le chanvre est une matière très résistante, beaucoup utilisée jadis dans la marine pour les cordes ou les voiles. Il est connu pour être une super plante : très écologique, il dépollue le sol et l’air. Il est aussi très économe en eau, résistant et pousse vigoureusement. Très polyvalent, il s'utilise dans l'alimentation, l'isolation, le paillage et le bien être.

De son côté, la laine a des propriétés thermiques qui la rendre 
très isolante. Le feutre de laine permet ainsi de garder le chaud ou le froid aussi longtemps que les sacs isothermes actuels : au frais entre 4h et 6h à 21 degrés; entre 9 et 12 degrés toute une journée avec un pain de glace. Plus le sac est rempli avec des aliments, plus il tient son rôle d'isolant. 

Les deux couturières revalorisent ainsi deux matières naturelles oubliées. Elles s'approvisionnent en laine, 
chez Ardelaine en Ardèche et achètent le chanvre localement dans le département du Lot. 

Relocaliser la filière 
A moyen terme, les deux jeunes femmes aimeraient créer leur propre filature afin de pallier le manque d'artisans dans ce secteur, en France. En effet, il n'existe plus de filature française pour le chanvre. Les machines et les savoir-faire ont disparu. L'entreprise collabore pour le moment avec une entreprise roumaine pourvue de la certification bio, Ecotex. Alors que les métiers de la laine renaissent en France grâce à des collectifs engagés, les deux collaboratrices espèrent relocaliser la filière pour être actrices à toutes les étapes de fabrication de leurs sacs : de la culture du chanvre, au filage jusqu'à l'assemblage.

Un produit zéro déchet 

Ces sacs, composés de ces deux matières naturelles, sont issus de l'agriculture biologique et entièrement compostables en fin de vie, à l'exception de la fermeture éclair! Alternative aux produits faits d'aluminium et de plastique, ces sacs ingénieux qui mêlent le chanvre et la laine s'inscrivent dans une démarche zéro déchet. Ils répondent ainsi à un enjeu fort lié à la réduction du contenu de nos poubelles et font ainsi écho à cet adage : le meilleur des déchets reste celui que l'on ne produit pas!

Trois formats de sacs isothermes seront en vente prochainement :

- un lunch bag, sac isotherme pour le goûter ou pour le déjeuner;
- un s
ac isotherme pour faire les courses;
- un s
ac de randonnée isotherme.

Portée par plusieurs acteurs de la région, une boutique éphémère autour du chanvre, verra également le jour début octobre, rue Alsace Lorraine à Toulouse, avec au programme : dégustation de tisane au chanvre bio et des animations dont une sur la teinture naturelle. Par ailleurs, la 1ère édition du "printemps du Chanvre" à Fons aura lieu fin mai. 

Un produit innovant récompensé 

Le projet de Cinthia a remporté dans l'Aveyron le concours "la start-up est dans le pré". Grâce à cette récompense, Cynthia s'est distinguée auprès d'un grand glacier parisien et d'une marque nationale de produits alimentaires biologiques qui sont intéressés par son sac novateur, naturel et biodégradable.   


 

 

 

 

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L'Occitanie dit non aux perturbateurs endocriniens !

L'Occitanie est la seconde région de l'hexagone à signer la charte "villes et territoires sans perturbateurs endocriniens". Un dispositif mis en place par le réseau Environnement Santé, regroupant près de 30 associations nationales et locales.
L'objectif de cette démarche est de protéger la population et les écosystèmes de l’exposition aux perturbateurs endocriniens.

En s'engageant, les territoires visent la réduction, puis l'interdiction à terme, des insecticides, désinfectants et pesticides contenant des perturbateurs endocriniens.

La région teste actuellement avec des réseaux d'agriculteurs, de nouvelles pratiques agricoles. Elle s'engage aussi à mettre en place des alternatives aux pratiques de désherbage dans les villes, luttant ainsi contre les biocides et les produits phytosanitaires.

L'accent est mis également sur l'alimentation, en développant l'agriculture biologique et en encourageant la consommation de ces produits alimentaires. À noter que l'Occitanie est la 1ère région du Bio avec 15% de ses surfaces agricoles dédiées à l'agriculture biologique.


Les perturbateurs endocriniens, qu'est-ce-que c'est?

Ils sont partout : dans l'alimentation, les produits cosmétiques, les couches, les médicaments, l'eau, les plastiques alimentaires et même les jouets !

C'est une molécule ou un mélange de plusieurs molécules affectant négativement le fonctionnement endocrinien.
Ils ont un fort impact sur le système hormonal et peuvent altérer de nombreuses fonctions de l'organisme, telles que le métabolisme, le système nerveux ou encore la reproduction. Par conséquent les perturbateurs endocriniens sont néfastes pour la santé.

Le professeur d'endocrinologie pédiatrique à Montpellier, Charles Sultan, alerte depuis de nombreuses années sur les conséquences de cette pollution sur la santé des enfants. Selon lui, dès le stade foetal, il y a contamination. Le cordon du foetus peut contenir plus de 250 perturbateurs endocriniens. La puberté, quant à elle de plus en plus précoce, est mise en cause par ces molécules perturbant le fonctionnement normal de l'organisme.

Qui sont les signataires de la charte ?
Actuellement trois régions sont engagées dans ce dispositif : l'Occitanie, l'Ile de France et la Nouvelle Aquitaine.
En Occitanie, 5 villes ont aussi signé la charte : Ramonville Saint-Agne, Béziers, Toulouse, Le Séquestre, Saint Jean , ainsi que le département du Tarn, où les plats biologiques dans les cantines des collèges vont être plus présents.

L'information des habitants, des professionnels de l'enfance et du milieu médical sur les problématiques de cette pollution environnementale est essentielle et sera facilitée par le biais de ce dispositif.

Comment réduire au quotidien l'exposition à ces polluants ?

- Consommer des aliments issus de l'agriculture biologique.
            - Privilégier le naturel et le bio pour les produits d'hygiène, cosmétiques et ménagers (couche, shampoing, savon, dentifrice, parfum, vernis, déodorant, lessive, crème...)
- Favoriser l'achat de jouets "écologiques", en bois, en laine ou en coton bio.


Sources : La Région, inserm, science et vie, Pr.Charles Sultan,
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